Aujourd’hui, le 31 mai 2024, l’Université de Guadalajara (Mexique) a remporté la finale de la 11ème édition de la version espagnole du concours de procès fictif de la Cour pénale internationale (CPI), qui a eu lieu dans la salle d’audience I de la CPI à La Haye (Pays-Bas).
L’Université de Cádiz (Espagne) a remporté la deuxième place, et l’Université de Buenos Aires (Argentine) est arrivée en troisième position. Le prix du « Meilleur orateur » a été décerné à Francisco Javier Prieto González de l’Université de Guadalajara.
Le jury était composé de la juge de la CPI Luz del Carmen Ibáñez Carranza, juge présidente du concours, d’Alejandro Kiss, juriste aux Chambres de la CPI et de Merixtell Regue, Conseil au Bureau du Procureur de la CPI.
L’équipe lauréate était composée de Maria Fernanda López Gutiérrez, Josué Jauregui Ganoa. Francisco Javier Prieto González, et Karla Ruesga Solano. Les équipes se sont affrontées dans une affaire fictive et ont présenté leurs arguments dans les rôles du Bureau du Procureur, de la Défense et des Représentants légaux des victimes, qui ont été diffusés en direct sur le site Internet de la Cour ainsi que sur son compte Facebook.
La 11ème édition du concours de procès fictif en espagnol a lieu dans le cadre de la Semaine ibéro-américaine de la Justice internationale et des Droits de l’Homme, tenue chaque année à La Haye, et est organisée par l’Institut ibéro-américain pour la paix, les droits de l’Homme et de la justice internationale (IIH), avec le soutien institutionnel de la Cour pénale internationale. Des étudiants de 13 universités de 7 pays ont participé à l’étape préliminaire du concours de procès fictif de cette année.
Dans le cadre du programme qu’elle consacre aux milieux universitaires, la CPI soutient l’organisation de concours de procès fictifs en anglais, en chinois, en espagnol et en français, et envisage d’en soutenir également l’organisation en arabe à l’avenir. Ces initiatives jouent un rôle fondamental pour susciter dans les milieux universitaires de l’intérêt pour le travail de la Cour et pour mieux faire connaître et respecter le droit international pénal.